Un coup de pouce financier dès l'automne 2024. Le projet de loi sur le partage de la valeur en entreprise, que les députés commencent à examiner ce lundi 26 juin, prévoit d'obliger les entreprises de 11 à 49 salariés à mettre en place des dispositifs de participation, d'intéressement ou à verser des primes de partage de la valeur, anciennement appelées primes Macron, à partir du 1er janvier 2024. Jusque-là, seules les entreprises de plus de 50 salariés étaient astreintes à mettre en place l'un de ces dispositifs.

Cet élargissement de l'obligation pourrait concerner "1,5 millions de salariés qui aujourd'hui ne disposent pas d'outils de participation et d'intéressement et pourraient en bénéficier d'ici deux à trois ans. C'est une avancée", a estimé Olivier Dussopt ce lundi 26 juin dans la matinale de Cnews.

Issu d'un accord national entre le patronat et les syndicats entériné en février après quatre mois de négociation, le texte prévoit toutefois que cette obligation n'incombera qu'aux sociétés rentables, qui ne disposent pas déjà d'un tel accord, et qui génèrent un bénéfice net au moins égal à 1% du chiffre d'affaires pendant trois années consécutives.

Selon les simulations réalisées par le ministère du Travail relayées par Le Parisien, voici ce que vous pourriez percevoir en 2024 si votre employeur est concerné :

  • Vous percevez 1 750 euros net par mois dans une PME de 30 salariés qui a dégagé un bénéfice de 2,28% en moyenne sur les trois dernières années. Vous pourriez percevoir 1 386 euros de participation, si votre employeur opte pour ce dispositif.
  • Vous percevez 2 000 euros net par mois dans une PME de 12 salariés qui a dégagé un bénéfice de 1,16% en moyenne sur les trois dernières années. Vous pourriez percevoir 967 euros d'intéressement.
  • Vous percevez 2 200 euros net par mois dans une PME de 43 salariés qui a dégagé un bénéfice de 1,78% en moyenne sur les trois dernières années. Vous pourriez percevoir 567 euros de prime de partage de la valeur.




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