Direction la rue de Marseille dans le 10ème arrondissement parisien pour découvrir le nouveau concept digitalisé et RSE de Monop’. Puis on vous emmène chiner des pièces uniques dans l’emblématique Kilo Shop Parisien rue du Rue du Faubourg du Temple. Une découverte sportive d’un autre genre, on vous présente le concept du Temple de la Boxe. Puis, direction la nouvelle boutique Emmaüs solidaire en collaboration avec l’Oréal. Et pour finir, on vous présente OK MARKET, votre futur (si ce n’est pas déjà le cas) personal shopper préféré. 

Le Monop’ rue de Marseille se refait une beauté éthique aux notes digitales

Au détour d’une rue parisienne, proche du canal Saint-Martin, le concept store Monop’ se réinvente. Il fait place au vrac, au libre-service et à l'immersion digitale. 

Ce qui nous a plu dans cette innovation retail ? La dimension éthique que nous offre l’enseigne grâce à ses nombreux points de distribution en vrac. Avec une moyenne d’un par rayon, Monop’ fait fort ! Des yaourts, aux croquettes pour chien, en passant par les produits ménagers et même jusqu’à la bière, des solutions de self-service sont mises à disposition des consommateurs.  Alors, vous nous direz, « faire du vrac c’est bien, mais ce n’est pas forcément suffisant pour réinventer une consommation plus durable et éthique ». Eh bien, Monop’ nous surprend d’autant plus lorsqu’on s’intéresse aux produits mis à disposition. En effet, sur les rayons de ce nouveau concept store Monop’ : que du Made In France qui met en avant les startups et les DNVB (Digital Native Vertical Brand). Le premier distributeur de yaourt Les 2 vaches habille parfaitement le coin des produits laitiers. 

Les bières quant à elles proviennent de chez Gallia, une brasserie basée à Pantin qui ne travaille qu’avec des fournisseurs français proches de chez eux (entre 100 et 200 km au plus loin). Le leitmotiv de la brasserie? Produire en fonction de la demande et éviter les surplus de production. 

Du côté de la cave, Monop’ s’allie avec Le Petit Ballon, une startup française qui ambitionne de faire découvrir les vins locaux. Pour cela, rien de tel que de faire plonger les consommateurs dans l’histoire des vignerons grâce à une tablette connectée sur laquelle les néophytes peuvent repartir avec un accord met et vin digne d’un professionnel. Vous l’aurez compris, le nouveau Monop rue de Marseille a tout pour plaire et pour répondre à la demande croissante des clients friands d’une consommation plus éthique et locale. 

Le personal shopper jusque dans votre assiette 

”Ok Market” ça ne vous fait pas penser à quelque chose ? Allez, on vous aide : "Dis Siri”, le génie à l’intérieur de votre smartphone qui répond à toutes vos questions. Sur le même modèle, Carrefour sort une nouvelle application de personal shopper pour nous simplifier littéralement la vie, et nous épargner la corvée (pour ceux qui le perçoivent ainsi) de faire les courses. 

Mais comment ça marche ? Via l’application OK MARKET, le consommateur donne sa liste de courses à son personal shopper directement depuis le chat. Il peut alors demander s’il souhaite des avocats plus ou moins mûrs, un bout de saumon de 250 grammes sans la peau, une fine (mais pas trop) tranche de jambon à la découpe ! Bref, c’est comme s’il était dans les rayons du supermarché, mais depuis son canapé. Après avoir passé commande, toujours via l’application, le consommateur peut ajouter ou retirer des produits à sa guise. Et ça, c’est top ! Fini l’angoisse du bouton “terminer vos achats” pour se rendre compte dix secondes après qu’on a oublié l’ingrédient principal de notre poulet au curry. 

Littéralement trois heures après avoir finalisé sa commande, le consommateur reçoit ses courses livrées devant chez lui. Petite précision, cette application propose plus de 200 000 choix de produits, dont ceux issus des espaces boucherie, fromagerie et poissonnerie. Il n’aura jamais été aussi simple de faire ses courses à distance, mais avec exigence. Merci qui ? Merci au personal shopper !

Kilo Shop ou la caverne d’Alibaba de la seconde main

À tous les inconditionnels de la seconde main nous avons l’adresse d’une mine d’or : 23 Rue du Faubourg du Temple, 75010 Paris. Ce nouveau lieu de 700 mètres carrés est devenu la vitrine internationale de la chaîne, Kilo Shop

Comme dans les autres boutiques, le principe est simple : on chine, on pèse grâce aux dizaines de balances entreposées dans tout le magasin, et on paye. Installée dans un ancien dancing, la nouvelle boutique Kilo Shop se construit toute en longueur avec différents coins instagrammables aménagés pour faire vivre la fidèle et trendy communauté de la marque. 

Dès l’entrée du magasin, un message clair et grandeur nature affiche le manifeste de la marque : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Mais ce n'est pas tout ! Tout au long de notre parcours dans la boutique, Kilo Shop nous sensibilise, grâce à des écrits sur les murs, à l’impact écologique des productions des vêtements. Un moment éducatif en plus d’être un moment de bonheur. La seconde main chez eux, c’est aussi une histoire de mobilier, de présentoir et décoration faits à partir de matériaux recyclés et surplombés par un plafond végétalisé. C’est donc dans une ambiance éco-friendly, sur un fond sonore des années 80’s que vous dénichez la perle rare. Gardez les yeux bien ouverts et surtout : bonne chine !

La règle du Fight Club ? Ne jamais parler du Fight Club.

Ici, c’est différent. Le Temple, ou devrons-nous dire le club de boxe chic à Paris qui réunit débutants, confirmés, passionnés et communautés, fait parler de lui. Plus qu’une simple salle de sport, ce lieu offre à tous les membres une expérience immersive à travers un art de vivre propre à ce sport de combat, dont le Marquis de Queensberry a défini en 1865 des règles qui privilégient l’agilité plutôt que la force. 

Le petit plus ? Un Gala de la Boxe réunit tous les membres du Temple autour du ring dans une ambiance élégante et festive. Autant vous dire que ça change des soirées Gala traditionnelles avec petits fours et coupes de champagne. Ici, on donne des coups plutôt qu’en boire ! 

La capitale compte déjà à son actif, trois clubs de boxe Temple : un à République, un à Porte Maillot et le dernier à Palais Royal. Les salles ont investi un lieu de caractère, qui donne l’impression de rentrer dans un Temple d’Art et non une salle de sport. Des services tels que : douche individuelle, casiers sécurisés, serviettes et produits d'hygiène etc., sont mis gratuitement à disposition. Le petit plus qui nous a fait chavirer ? Un sauna est en libre-service. Ensuite, après ce moment de détente, profitez  d’un petit verre à l’espace bar dédié de votre salle.  Si le sport (re)devient une mouvance post-Covid, les salles de sports quant à elles ont saisi l’opportunité pour se réinventer et offrir une expérience optimisée et différenciante. Sans surprise, ce n’est pas les seuls à avoir eu cette brillante idée :  La Montgolfière, le nouveau social club sport à Jacques Bonsergent offre aussi une expérience digne de ce nom.

De la beauté et du bien-être solidaire 

Ce-mois si, au cœur du dixième arrondissement parisien, la boutique solidaire Emmaüs a ouvert un espace de beauté et de bien-être en collaboration avec L’Oréal. Discret, mais cocooning, ce lieu s’inscrit dans la volonté de l’enseigne de venir en aide aux personnes dans le besoin. Elle promet ici d’offrir aux femmes et aux hommes d’accéder aux principaux produits d'hygiène et de beauté. 

Le mobilier de la boutique tout comme sa décoration sont uniquement issus de matériaux recyclés. L’ambiance de la boutique est unique et chaleureuse. Mais surtout : elle remplit son objectif, rendre les produits de premières nécessités accessibles à celles et ceux dans le besoin. 

Dans cet espace intimiste, les rendez-vous se font en one-one via un “bon” sur prescription d’un travailleur social. Chaque bon permet de récupérer trois produits et d’accéder à un soin, en fonction des envies et des besoins. Ce que nous apprécions dans  cette offre, c’est qu’elle laisse l’opportunité aux personnes en situation de précarité et d’exclusion d’avoir un moment d’intimité avec un professionnel (salariés d’Emmaüs ou bénévoles de l’Oréal) pour parler de sujets parfois sensibles. 

Pour Bruno Morel, l’un des points les plus importants passe aussi par la possibilité du choix. Car après le bien-être physique, « l'estime de soi se retrouve aussi dans le plaisir « de retrouver le choix ». Depuis l’ouverture de cet espace, déjà 164 personnes ont pu en profiter. Fort de cette expérience, le directeur de l’enseigne compte bien implanter ce concept dans d’autres villes de France. 


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