Au regard des coups que l’inflation porte au commerce, l’activité du retail se complexifie, devant faire face à des impacts de taille sur le trafic et le panier moyen. Les répercussions sur les habitudes de consommation sont réelles et chacun arbitre en sacrifiant des actes d'achat de produits et/ou de services. Une certitude : l'inflation modifie drastiquement les comportements des consommateurs.

La question qui se pose aujourd’hui, c’est comment limiter l’impact de cette contrainte économique qui déferle massivement sur l’économie française ? Quelles solutions existent pour lutter contre l'inflation en travaillant différemment  et non uniquement sur un traditionnel discours autour du prix ?

Vers une transformation de l’acte d’achat

Pour attirer les clients dans les enseignes, les convertir et les fidéliser, le discours prix revient de manière très intense, usant d’un lexique grammatical fort. Qui n’a pas entendu parler de “bouclier anti-inflation” ? Et c'est sans pointer les slogans de certaines enseignes qui rivalisent de métaphores.

Si l'inflation n’a pas marqué de coup d’arrêt, les enseignes commencent à innover en essayant  d’engager leurs clients vers une consommation plus vertueuse, en récompensant les achats responsables par exemple. Nous assistons de plus en plus à une tentative d’équilibre entre un discours économique à tendance écologique Vs financière.

Il est donc naturellement temps de repenser les stratégies marketing d’activation et fidélisation en tenant compte de ce nouveau comportement.

L’activation shopper au service du retail media

Dans le but de redonner du pouvoir d’achat aux consommateurs, l’activation shopper se révèle être un véritable levier en période d’inflation.

Dans une année marquée par cette situation inflationniste et les nombreuses négociations entre les industriels et les retailers, l’activation shopper répond à plusieurs enjeux des marques qui forment un cercle vertueux :

–  le besoin de retrouver du volume de vente et maintenir le chiffre d’affaires des retailers.

– l’envie de proposer de la générosité promotionnelle le plus efficacement possible pour soutenir le pouvoir d’achat.

Si 10% des achats alimentaires se font sur le drive, le consommateur est omnicanal. C’est là que le retail média entre en jeu : de la captation dès le domicile jusqu’à l’acte d’achat, tout au long du parcours client.

La mise en place de l’activation shopper sert donc les intérêts du consommateur  et du retailer.  

Et pour aller un cran au-dessus, la personnalisation du bon de réduction permet un ciblage sur mesure, adressant le message ad hoc au client et améliore la productivité commerciale par un meilleur usage du bon de réduction.

Faire rimer cashback et fidélité

Il fait un retour en force dans les enseignes et, même s’il n’est pas une nouveauté sur le marché, le cashback (et son fonctionnement) reste inconnu de 80 % de la population. Le principe, qui consiste à se faire rembourser une partie des courses du quotidien, correspond à un véritable programme de fidélité. Pour une banque, par exemple, le client bénéficie d’un remboursement à chaque utilisation de sa carte bleue. 

Dès lors que le commerçant met en place un programme de cashback, son chiffre d’affaires augmente instantanément. Initié par le secteur des banques et assurances, fortement chahuté en raison de l’arrivée de nouveaux acteurs, le phénomène s’étend à tous les commerces : GSA, prêt à porter, tourisme… Modèle à la performance très apprécié des retailers, la commission à reverser n’est due que si des ventes sont  effectuées.

Le cashback est alors une solution qui permet de conserver ses clients et de leur redonner du pouvoir d’achat qui séduit des profils clients très différents.

Et la planète dans tout ça ?

Des solutions existent pour permettre à n’importe quel acteur du retail, de passer de l’économie linéaire à l’économie circulaire sur l’aspect de la seconde main. Elle permet d’une part de réduire ses achats mais aussi d’en faire d’autres à des prix intéressants.

Les consommateurs surveillent leurs dépenses de manière à avoir une gestion mieux maîtrisée, plus “intelligente” de leur budget. La première raison qui les pousse vers la seconde main est le prix quand l’intérêt écologique arrive après. Le principe du reconditionné devient le premier critère de recherche et touche toutes les verticales. Pour conserver leur portefeuille clients, les commerçants n’ont plus d’autre choix que d’aller vers la seconde main. 

L’économie circulaire est plurielle (recyclage, la location, la réparation, l’up-cycling, la seconde main) et les plateformes d’accompagnement jouent leur rôle de facilitateur pour les commerçants.

Les formats sont aussi divers que variés pour lancer ces offres, choisir entre une solution externalisée ou non, la mise en place de partenariats…

Les plateformes apportent cette expertise qui aide à la croissance et à l’accompagnement des solutions, souvent en marque blanche.

Entre conscience écologique et nécessité économique,  ce phénomène touche chaque acteur de plein fouet. Les solutions déployées doivent servir les intérêts de chacun et ne laisser personne au bord de la route. Grâce à ces dispositifs, les commerçants retrouvent du flux et conservent leurs clients qui se sentent mieux compris et entourés.


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