Après s’être intéressé à la façon dont les équipements connectés participent à l’évolution du travail hybride, ainsi qu’aux mesures prises pour créer des infrastructures toujours plus sécurisées. Cette fois-ci, découvrons comment l’automatisation contribue à changer l’approche de l’industrie de l’impression, et pourquoi le développement durable doit rester une préoccupation majeure.

Le développement durable redéfinit les priorités en matière d’impression dans l’environnement de bureau intelligent

Ces dix dernières années, le besoin d’action en matière de développement durable s’est fortement développé au sein des organisations et une grande variété d’initiatives progressent et redéfinissent les normes en matière de développement durable dans un secteur de  l’impression en pleine évolution.

 Prenons l’exemple du « Droit à la réparation », un mouvement qui prend de l’ampleur en Europe, Initialement porté par des consommateurs mécontents du manque de moyens pratiques mis à leur disposition pour réparer leurs équipements. Cette initiative oblige les fabricants à revoir leur processus de conception et de production.

 L’Union européenne a créé plusieurs réglementations visant à simplifier la vie des clients souhaitant réparer eux-mêmes leurs produits en profitant de la disponibilité de pièces de rechange. D’abord porté par les consommateurs, ce mouvement s’exporte actuellement sur le marché du B2B, et nécessite un certain degré de préparation.

 Ce sera bientôt le cas pour les imprimantes et MFP et les industriels devront se mettre en conformité avec ces réglementations Celles-ci auront un impact direct sur le plan du développement durable, car elles prolongeront la durée de vie des produits.

 Citons également l’économie circulaire, qui nous aide à réduire notre dépendance vis-à-vis de matières vierges. Les dernières générations de MFP A3, par exemple,  utilisent des matériaux recyclés dans le cadre de leur fabrication.  Allié à une conception à la fois robuste et durable, ils  permettent de réaliser des  économiser d’énergie par rapport aux modèles des générations précédentes. En outre, ils offrent de capacités de diagnostic intelligent et réduisent le gaspillage.

 Et cela ne se limite pas aux équipements, puisque nous augmentons sans cesse le rendement des  consommables. Les nouveaux toner affichant un point de fusion moins élevé nécessitent moins d’énergie pour se fixer sur le papier. Le gaspillage est aussi réduit en s’assurant que la cartouche ne s’éjecte automatiquement qu’une fois complètement vide. Ceci réduit le risque de voir l’utilisateur la remplacer trop tôt.

 Enfin, l’intégration des composants à plus longue durée de vie permet aux produits de durer plus longtemps et nécessitent moins d’interventions de la part de techniciens. Tout ceci se répercute sur le nombre de déplacements des techniciens de maintenance pour des missions d’entretien ou de réparation, et réduit ainsi notre impact sur l’environnement.

Ajuster le rendement sur le lieu de travail grâce à l’automatisation des processus

 Parmi les tendances que nous nous attendons à voir progresser dans les prochaines années figure l’automatisation des processus, qui rationalise le rendement des professionnels sur le lieu de travail. La suppression des étapes manuelles dans le cadre des opérations permet en effet d’accélérer la productivité, tout en réduisant les coûts globaux.

 La pandémie de COVID-19 a contraint de nombreuses entreprises à revoir leurs processus, et à les automatiser pour soutenir le télétravail et le travail hybride. Il n’y a donc rien de surprenant, à ce que cette transition se soit faite aux dépens du papier, qui représente depuis longtemps une part importante des processus métiers manuels.

 Les pressions économiques actuelles obligeront les organisations qui n’ont pas pleinement automatisé leurs processus à réévaluer leur position. À l’inverse, celles qui ont eu recours à l’automatisation chercheront de nouvelles opportunités afin de réduire leurs coûts.

 Les imprimantes ont encore un rôle à jouer dans l’automatisation de nombreuses entreprises, qui ont souvent du contenu au format analogique à ajouter à des processus numériques. C’est ici que les capacités de numérisation et de reconnaissance optique de caractères de ces produits entrent en jeu. Celles-ci servent d’interface entre le format analogique et les connecteurs cloud récupérant ces données et les intégrant aux worfklows.

 Les entreprises doivent donc continuer à adopter des solutions d’impression pour en faire un outil contribuant à leur numérisation.


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