Ce que le low-code/ no-code n’est pas :

Il est crucial de préciser qu’il n’existe pas de technologie no code. En effet, toute technologie requiert un code pour communiquer les objectifs et les besoins des applications ou ordinateurs. Que les technologies soient définies à l’aide du  du langage naturel, d’un modélisateur de processus, de formulaires et de règles ou d’une autre méthode de code, un modèle de définition formel et précis, est toujours nécessaire. Le défi principal consiste à codifier les informations et les objectifs de l’entreprise pour la plateforme de computing.

Plus le référentiel de composants métier existants et réutilisables est complet au sein de la plateforme informatique, plus le processus de création d'une application est facile et rapide. Cependant, ces composants doivent être codés et il faut en assurer la maintenance. L’appellation no-code ne reflète pas le fait qu’il faille d’abord créer ces composants, puis mettre en place un mécanisme pour spécifier les besoins et les intentions des utilisateurs pour que la plateforme soit en mesure de répondre précisément aux exigences de l’entreprise.

L’alternative au no-code est le low-code. Ce dernier implique une quantité limitée de ressources nécessaires pour créer l’application pour le faire évoluer vers des composants et des fonctionnalités complexes, de sorte que les utilisateurs disposent d’une bibliothèque de composants pouvant être assemblés pour créer une application ad hoc. Cette approche permet de se concentrer sur la conception de composants réutilisables qui répondent aux besoins des applications d’assurance, pour améliorer la gestion et la résolution des problèmes.

Ce qu’est réellement le low-code

Cela nous amène à définir ce qu’est le low-code  : un moyen de résoudre les problèmes et d’accroître la collaboration. Le low-code aide à rendre l’entreprise agile et à optimiser la collaboration entre les départements commerciaux et IT. Le processus de développement est accéléré, ce qui donne naissance à des process véritablement itératifs et agiles.

Associée à une méthode agile, le low-code permet de fournir des résultats plus rapidement et avec moins de ressources. Ce qui d’une part réduit la frustration de chaque équipe, et les coûts et, d’autre part, accélère la mise sur le marché du produit.

Ce qu’il faut rechercher dans une solution low-code

Le low-code doit être simple à comprendre et être utilisé dans un environnement user-friendly. Les assurances doivent réaliser à quel point le low-code répond à leurs besoins, leur garantissant une meilleure coopération entre la DSI et les équipes commerciales pour faciliter le développement des applications et leurs évolutions. Par ailleurs, le low-code peut gérer différents niveaux de complexité et être exploité dans toute la chaîne de valeur de l’assurance. Il doit montrer en un minimum de temps aux utilisateurs professionnels à quoi ressemblerait l’application pour leur permettre de valider l’expérience utilisateur et les fonctionnalités et ainsi réduire la quantité de travail à refaire.

Actuellement, les interfaces en ligne changent constamment. C’est pourquoi l’expérience utilisateur doit s’appuyer sur des outils fiables et performants, qui permettent de l’optimiser en fonction des besoins et du rôle spécifiques de chaque utilisateur.

Le secteur de l’assurance s’efforce constamment d’améliorer la collaboration entre les services en décloisonnant les différents départements, et en particulier le service IT. Avec des missions nombreuses et variées, allant de la gestion de l’infrastructure, à la maintenance et à l’assistance aux utilisateurs, les équipes IT ont tout particulièrement besoin d’outils performants et faciles à utiliser rapidement. Grâce à la technologie low code, la collaboration entre le service informatique et l’ensemble des départements est rétablie. En leur fournissant constamment de nouvelles capacités, l’IT se repositionne comme un maillon essentiel au succès des entreprises. La mise à disposition constante de capacités renforce l’importance de l’IT pour l’entreprise.

Toute l’entreprise a intérêt à profiter du potentiel du low-code, qui simplifie les processus complexes de développement d’applications, comme c’est généralement le cas des applications dans le secteur de l’assurance. L’adoption du low-code nécessite l’adoption de nouvelles technologies. Mais une fois que les avantages à en tirer sont connues et les bonnes compétences mobilisées, les possibilités sont infinies.


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