Le tournant des années 2000 est marqué par l'avènement d'internet et le marketing 2.0. Les chefs de file de cette révolution numérique sont sans aucun doute Google et Facebook .

Leur impact a été retentissant sur les stratégies/Mix marketing des entreprises/marques/fabricants.

Nous pouvons également souligner l'apparition du métier de Community Manager dont la mission est entre autres d’aider l’entreprise à mieux segmenter son audience et à adapter sa communication auprès des différents publics.     De son côté le consommateur/mobinaute peut interagir beaucoup plus facilement avec la marque via son smartphone en ayant la possibilité de laisser des avis publics vérifiés sur les différents réseaux/marketplace/plate-formes.

Succès planétaire, Facebook est introduit en Bourse (IPO) en 2012. Par la suite émerge le concept de viralité (good buzz/bad buzz sur les réseaux sociaux). Au niveau macroéconomique, les internautes grâce aux Likes et aux Shares pèsent plus lourdement dans les différents débats de société. Au niveau microéconomique ils influencent grandement le choix des décideurs en matière d’engagements sociaux et sociétaux ce qui accroît le degré de responsabilité des grandes entreprises.

Tout ceci a été rendu possible grâce au marketing 2.0 (marketing communautaire) avec pour réaction en chaîne le phénomène d’Uberisation. 

  Rappelons ce qu’est l’Uberisation : Dérivé du mot Uber (plateforme de VTC) c’est la mise à disposition d’interfaces permettant aux professionnels et aux clients de se mettre en contact de manière quasi instantanée grâce à l’utilisation des NTIC (Nouvelles Techniques de l’Information et des Communications) telles que le haut débit, l’internet mobile, la géolocalisation et les Smartphones.

Le marketing 3.0 est la continuité du marketing 2.0 dans le sens où la participation des marques sur les réseaux sociaux est accrue de par la multiplication des abonnés et des plateformes ; les internautes deviennent des mobinautes appelés également: « SoLoMo » : Social Local and Mobile.

Leurs valeurs évoluent avec la crise sanitaire (Covid) grâce à une poussée de la prise  de conscience écologique et technologique. Le « distanciel » remplace peu à peu le « présentiel » car il permet une meilleure agilité de nos systèmes organisationnels.

Le marketing 4.0, dont Smart Certification fait partie, nous accompagnera à merveille dans cette nouvelle transition car il intègre les innovations en cours : Big Data, Outils CRM/Tracking, Automation et bien sûr la Blockchain.

Le marketing 4.0 donne naissance à un concept majeur: la Finance Décentralisée (DeFi) qui constitue la révolution numérique de notre décennie.

Définition de la DeFi (finance Décentralisée) ?

La finance décentralisée est l’un des domaines de la cryptographie. Son ambition est de refonder le système financier actuel en supprimant tous les intermédiaires/Tiers de confiance comme les banques par exemple.

Définition de la Blockchain:

Blockchain désigne une technologie de stockage et transmission d’informations de manière transparente et sécurisée, fonctionnant sans organe central de contrôle, appliquée notamment aux cryptomonnaies.

Définition d'une Dapp:

application qui fonctionne sur un réseau décentralisé, par opposition aux applications classiques qui reposent sur des serveurs centralisés. Elle présente une autres caractéristique importante : son code informatique est entièrement open source.

Conclusion

Vous l'aurez compris la Blockchain est a la fois le Reseau et le système d'information sur lequel repose la DeFi. Cette technologie offre d'énormes potentiels notamment  en matière d'applications décentralisées (Dapp).

Les Dapps gèrent des transferts financiers en lien avec des évènements intervenant dans le monde réel en utilisant une technologie de contrats intelligents (Smart Contract). Les Smart Contract permettent d'automatiser les transferts financiers en fonction de la réalisation des événements intervenus dans le monde réel.

Les frais de transaction sont par conséquent drastiquement réduits car la Blockchain fonctionne sans organe de contrôle. 

Nous pouvons citer un fait marquant datant du 26 octobre 2020 lorsque 88.857 bitcoin d'un montant de 1.15 milliard de dollars ont été transféré du wallet (portefeuille de cryptomonnaie) du détenteur de ces Bitcoin vers le wallet d'une autre personne (ce qui correspond à un virement). 

Les frais de transaction de ce virement se sont élevés 3.54 $ alors qu'ils auraient été de 20 millions de dollar si ce virement avait été émis depuis une banque classique. Les transferts financiers sur les réseaux non bancaire s'apprêtent à connaître un boom sans précédent ce qui je l'espère n'entrainera pas par la suite une explosion des frais de transaction sur ce réseau comme ce qui s'est produit récemment sur l'Ethereum.


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