JDN. C'est la première fois que NFT.NYC s'installe à Londres. Pourquoi l'avez-vous choisi pour en faire votre fief européen ? 

Cameron Bale, cofondateur de NFT.NYC. © JDN

Cameron Bale. Ce n'est en fait pas la première fois que nous nous déplaçons car en 2018, lorsque nous avons commencé à créer des événements autour des NFT, nous en avons fait trois en trois jours : nous sommes partis de San Francisco, où nous sommes situés, pour aller à New York le jour suivant puis Londres le lendemain. Nous avons ensuite lancé NFT.NYC, dont c'est la quatrième année, et le premier NFT.London. La raison pour laquelle nous avons lancé notre événement à New York est parce que New York est la ville de la finance, de l'art, de la créativité et de la mode aux Etats-Unis. Et Londres représente cela pour l'Europe. 

Dans l'assistance, nous avons recueilli quelques impressions déçues de l'absence de grands noms de l'écosystème. Pensez-vous souffrir de la concurrence avec le Web Summit, qui se déroule en même temps à Lisbonne ? 

Les gens font leur choix, ce n'est pas un problème. Nous avons même quelques speakers qui ont pris un vol de Lisbonne cette nuit pour être avec nous aujourd'hui. La communauté NFT est bel et bien là, nous n'avons pas l'impression qu'il nous manque qui que ce soit. 

Quel est votre regard sur le marché NFT européen ? 

C'est incroyable à quel point c'est très différent des Etats-Unis. L'aspect positif est que si beaucoup de connaisseurs de NFT.NYC nous ont suivi jusqu'ici, il y a aussi beaucoup de nouveaux visages. Il y a tant d'entreprises au profil différent, on peut même dire qu'il existe une vraie culture d'entreprise en Europe alors qu'aux Etats-Unis, la communauté est davantage artistique et créatrice. Nous pensons que c'est le lieu idéal pour renouveler l'expérience l'an prochain. 

Vous venez d'annoncer les dates de NFT.NYC, prévu du 12 au 14 avril. A quoi peut-on s'attendre ?

Nous venons tout juste d'annoncer que nous serons au Javits Center (centre de conférences de Manhattan, ndlr), en plus de Times Square, nous aurons donc un espace très conséquent pour accueillir tout le monde, ainsi que des événements satellites. L'été dernier, nous avions 450 événements satellites. Cette année encore, nous aurons beaucoup de célébrations, de marques et de noms. 

Le gouvernement français a annoncé de grandes ambitions pour le Web3 et des acteurs de taille comme Binance et Crypto.com ont installé leurs quartiers à Paris. Prévoyez-vous d'exporter votre événement sur le sol français ? 

Nous avons déjà de très belles relations à Paris, notamment avec l'organisation de NFT Paris. Ils nous ont aidé à inviter des acteurs de la communauté NFT française. Ce n''est pas quelque chose que nous voulons nous accaparer, nous ne voulons pas marcher sur leurs platebandes. Ils font de l'excellent travail. Nous voulons simplement évoluer ensemble.

Australien et ingénieur issu de l'université de Western Sydney, Cameron Bale habite désormais à Montréal et s'essaye au français en dehors des interviews. Il est surtout le cofondateur de NFT.NYC et NFT.Kred.  


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